Tatiana Renard Barzach Wikipédia – Michèle Barzach est une médecin, psychanalyste et femme politique française née le 11 juillet 1943 à Casablanca, au Maroc. Elle a représenté le 13e arrondissement de Paris de 1988 à 1990. Dans la deuxième administration Chirac, elle a été ministre de la Santé et de la Famille de 1986 à 1988. De 2012 à 2015, elle a présidé l’Unicef France en tant que présidente.
Elle est gynécologue de formation et vient d’une famille juive d’Afrique du Nord. Michèle Barzach, alors ministre française de la Santé, s’est exprimée au nom du gouvernement le 6 mai 1986, une semaine après la catastrophe de Tchernobyl et le passage du nuage radioactif au-dessus de la France et du Benelux, lorsqu’elle a annoncé que le gouvernement avait conclu que le nuage n’avait pas contaminé la France et qu’aucune précaution particulière de santé publique n’était nécessaire.
Michèle Barzach a ensuite dirigé le Service central de protection contre les rayonnements ionisants (SCPRI) du professeur Pierre Pellerin. Deux annonces rassurent spécifiquement le public et les femmes enceintes sur le fait qu’elles n’ont pas besoin de prendre de précautions particulières. Le risque pour la santé publique en France à l’époque a été quantifié et décrit en détail dans le rapport d’une réunion interministérielle.
La même année, elle doit adopter une loi pour promouvoir le seul dispositif capable de prévenir la transmission du VIH, le préservatif, malgré l’opposition de la plupart de son camp en raison de la pandémie du sida. Les préservatifs sont un contraceptif, il est donc illégal d’en faire la publicité depuis un certain temps. Après l’approbation de la loi, elle a mené une campagne d’éducation publique sur les préservatifs et a autorisé leur publicité à la télévision.
Un an plus tard, le 13 mai 1987, elle signe un décret autorisant la vente libre de seringues en officine, mesure qui va réduire la contamination des toxicomanes par divers virus, notamment le VIH et le virus de l’hépatite C, et marquer le début d’une politique de réduction des risques en la matière, contrairement à la loi sur les stupéfiants de 1970.
Elle a tenté de rejoindre l’instance dirigeante du RPR, mais a finalement été rejetée et déchargée de toute responsabilité après s’être réconciliée avec les “rénovateurs” transpartis illustrés en 1989-1990 au sein du Parti gaulliste par Michel Noir, Philippe Séguin, Étienne Pinte et Michel Barnier.
Michel Noir, dont l’action politique stagne au sein du RPR, démissionne de façon spectaculaire avec l’aide de deux autres députés pour forcer des élections partielles. Michèle Barzach perd les élections législatives partielles du XVe arrondissement de Paris en février 1991 face au maire de l’arrondissement chiraquien René Galy-Dejean, même si Jean-Michel Dubernard et Michel Noir sont réélus à Lyon.
Avec Alain Juppé, Alain Madelin et Claude Allègre, elle est élue députée européenne de l’UDF-RPR de Valéry Giscard d’Estaing en juin 1989. Elle démissionne cependant la même année. Elle a co-dirigé un manifeste pour l’égalité des sexes en politique avec Simone Veil en 1996, et leurs efforts ont porté leurs fruits avec un amendement constitutionnel en 1999.
Ancienne présidente de l’association “Friends of the Global Fund Europe”, qui s’emploie à faire connaître les efforts du Fonds mondial pour lutter contre le sida, la tuberculose et le paludisme, elle est aujourd’hui membre du conseil d’administration. Elle a été élue à la tête de l’Unicef France le 5 juin 2012. Au 23 juin 2015, elle est toujours en fonction.
Participation au scandale Matzneff
Le New York Times a publié une interview de Francesca Gee, deuxième victime de Gabriel Matzneff, le 31 mars 2020, trois mois après la publication du livre Consent de Vanessa Springora. Malgré la loi interdisant à l’époque de prescrire des contraceptifs aux mineurs sans l’accord de leurs parents, Matzneff aurait emmené ses jeunes victimes chez la gynécologue Michèle Barzach pour que la pilule leur soit prescrite.
De plus, Matzneff identifie le gynécologue qui “à aucun moment n’a cru devoir sermonner ce monsieur de 37 ans et sa maîtresse de 15 ans” dans Élie et Phaéton. Les policiers de l’Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP) de Nanterre l’interrogent à deux reprises en 2020 à ce sujet : les 2 mars et 28 avril. Le 14 juillet 2008, Nicolas Sarkozy lui décerne le titre d’Officier de la Légion de l’honneur.
Mme Michèle Barzach, la ministre déléguée chargée de la santé et de la famille, a présenté le bilan des actions menées dans la lutte contre le sida en conseil des ministres le 24 juin. A cet égard, le Premier ministre a salué l’« exemplaire » comportement de Mme Barzach l’élaboration des politiques.
Grâce à ce programme “ambitieux, actif et courageux”, “ce qui est un fléau, mais pas une catastrophe planétaire et pour relativiser un débat qui avait pris une tournure politique” ont été remis à leur juste mesure. La campagne pour les élections législatives en Guyane en mars 1986 se déroule sur un Boeing 747 alors qu’il vole vers le pays. Au premier rang, le maire de Paris Jacques Chirac et la déléguée RPR aux relations sociales Michèle Barzach.
Un hiérarque paléo-gaulliste en déplacement avec la délégation surprend Jacques Chirac dire : « Vous devriez aider Mme Barzach à préparer son texte » par-dessus le bruit des moteurs de l’avion. Je lui ai demandé de faire une conférence aux femmes de la Guyane. Et, avec un haussement d’épaules, “Je m’attends au pire”. La réussite aux examens est assurée. Brillamment.
Une fois les élections passées, le mentor politique de Michèle Barzach, Jacques Toubon, hésite à la promouvoir trop rapidement car “elle ne milite que depuis un an et demi à peine”. Est-ce vrai? Jacques Chirac a dit “On le prend” après une longue nuit de réflexion. Quelle percée cela a été depuis lors! L’humble gynécologue local est devenu célèbre, devenant le toast des magazines et des émissions de télévision à la mode.
Elle est le seul pasteur qui brise la monotonie en parlant du fond du cœur et en répandant la joie. Non seulement que. Elle affronte courageusement ses adversaires lépénistes lors des questions à l’Assemblée de mercredi, malgré sa condition fragile. Bref, le RPR est fou de joie de retrouver une seconde Simone Veil.
Michèle Barzach a été gynécologue dans le 15e arrondissement de Paris du début des années 1970 jusqu’à son entrée en politique. Le Monde la décrit comme “modérément libérale” malgré le fait qu’elle soit entrée au gouvernement après avoir fait ses premières armes en politique comme conseillère d’arrondissement puis adjointe au maire du XVe siècle sous la protection déjà prodiguée par Jacques Chirac, qui l’a même propulsée à délégué national du RPR pour les affaires sociales.
Cela, à l’époque, était synonyme de “modérément de droite”. Peu après sa nomination, elle s’opposera au projet de la nouvelle majorité RPR-UDF de mettre fin au remboursement des avortements par la Sécurité sociale. Le représentant du RPR de la Nièvre, le docteur Bernard Savy, a même présenté un projet de loi en ce sens.
Elle a poursuivi en disant à l’Assemblée qu’il était crucial de “maintenir un système qui ne priverait aucune femme de la possibilité de choisir l’avortement par manque de ressources”, même si cela signifiait fournir des informations sur la contraception pour aider les femmes à éviter d’avoir recours à avortement.
Toutes ses maisons d’édition, dont La Table ronde, sont servies avec la même exigence. Et j’ai donc commencé à lire ses revues privées et pourtant accessibles au public, dont il y a environ quinze volumes couvrant les années 1976-2019. Ces journaux révèlent beaucoup de choses sur sa vie personnelle, jour après jour (et souvent heure par heure) de 1953 à 2018, s’étendant sur 65 ans.
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